La théorie de la dominance inter espèce

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La Vérité sur la Théorie de la Dominance chez le Chien

La théorie de la dominance inter espèce, telle qu'elle est souvent appliquée aux chiens, est une interprétation erronée de leur comportement. Cette théorie repose sur l'idée que les chiens établissent une hiérarchie sociale basée sur la domination et la soumission, similaire à celle observée chez les loups qui étaient maintenus captifs en raison de ses origines supposées avec le loup, une théorie qui d'ailleurs a été aussi remis à l'ordre du jour chez le loup.

Cette théorie trouve ses origines dans les travaux du chercheur Rudolph Schenkel dans les années 1930. Schenkel a mené une série d’études sur des loups en captivité et a publié ses résultats dans une étude de 1947 intitulée “Expressions Studies on Wolves”. Il a suggéré l’existence d’une hiérarchie linéaire parmi les loups.

Cependant, cette théorie a été remise en question dans les années 70. Les observations de Schenkel sur les loups en captivité étaient en contradiction avec les études menées sur des loups sauvages. Les loups sauvages, vivant en groupes familiaux composés de deux parents et de leur progéniture de moins de 3 ans, montraient très peu de comportements agressifs entre eux, mais plutôt des séances d'interaction et d'apprentissage ritualisée.

Aujourd’hui, la science nous montre que le modèle hiérarchique inter-espèce ou inter-spécifique (entre deux espèces différentes) n’existe tout simplement pas. Plusieurs scientifiques, comme David Mech, ont démontré à travers des études sérieuses que le chien ne peut pas dominer son maître et ne cherche pas à conquérir le monde en dominant les humains.

Voici quelques raisons pour lesquelles la théorie de la dominance inter espèce n'est pas valide chez le chien ni les autres espèces.

Ses origines : Les chiens domestiques descendent des loups, (bien que ses origines restent encore floues) mais ils ont été élevés sélectivement par les humains pendant des milliers d'années. Leur comportement et leur écologie diffèrent donc considérablement de ceux des loups, sauvages ou captifs.

Structure sociale : ,Les chiens n'ont pas une structure sociale basées sur le besoin de vivre en meute, chasser en meute etc. (meute ; groupe d'une même espèce qui s'applique aux canidés).

Des études récentes sur les loups suggèrent que la façon dont ils organisent leur meute ne repose pas sur qui est le chef, mais plutôt sur les liens familiaux et les relations sociales. En fait, les membres d'une meute de loups sont souvent de la même famille, plutôt que des individus qui se battent pour être le dominant.

• Contrairement aux loups, les chiens domestiques ne vivent pas en meute, ne chassent pas en meute, etc.

• Cependant, ils ont des interactions sociales complexes avec d’autres chiens et avec les êtres humains.
  

1. Relations Sociales :

• Les chiens ont évolué aux côtés des êtres humains et ont développé des relations sociales variées et ils ont appris à s'adapter à diverses situations sociales.

• Ils forment des groupes sociaux basés sur la proximité, la familiarité et les interactions fréquentes.
  

1. Comportements Sociaux :
   

• Les chiens peuvent montrer des comportements tels que la recherche d’attention, la coopération et la communication avec d’autres chiens et les humains.

• Leur comportement est souvent guidé par la lecture des signaux sociaux et la recherche d’avantages, tels que la nourriture, la sécurité et l’interaction positive.

• Ils n’ont pas une hiérarchie stricte, mais ils s’adaptent à leur environnement social.

• Les chiens utilisent des signaux d’apaisement pour éviter les conflits et maintenir l’harmonie.

• Ces signaux incluent le détournement du regard, approche en crabe, le bâillement et d’autres comportements qui montrent leur désir de calmer les tensions.
  

• Les chiens sont sensibles au contexte. Ils réagissent différemment en fonction de l’environnement, des personnes présentes et des signaux qu’ils perçoivent.

• Leur comportement opportuniste leur permet de naviguer dans des situations variées.

En somme, bien que le terme “meute” ne s’applique pas aux chiens domestiques, ils ont des comportements sociaux riches et variés qui sont influencés par leur environnement, leur histoire de vie et leurs interactions.

Il ne faut pas appliquer directement ces observations aux chiens domestiques, car ils ont des besoins sociaux différents.

Les interactions sociales des chiens sont plus flexibles et sont principalement basées sur des relations de coopération de partenariat.

Le comportement des chiens est influencé par leur environnement social et leur expérience individuelle. Les relations entre les chiens sont souvent basées sur des signaux de communications, tels que le langage corporel, plutôt que les luttes.

En conclusion, il est important de comprendre que la théorie de la dominance chez le chien est basée sur des études obsolètes et mal interprétées. Il est essentiel de se tourner vers des méthodes d’éducation canine basées sur le respect mutuel et la compréhension des besoins naturels de nos compagnons à quatre pattes

Malheureusement cette théorie s'est répandue dans le monde cynophile avec un grand succès.

Depuis cette époque, nombre de dresseurs, de propriétaires, de citoyens sont persuadés que leurs chiens usent de dominance avec nous, les humains.

Des méthodes autrefois assez rependues dans l'"éducation canine, car on pensait que les chiens devaient être dominés pour être bien élevés Cependant, de plus en plus d'éducateurs canins adoptent maintenant des approches basées sur la compréhension et le renforcement positif. Ces méthodes mettent l'accent sur la communication, l'apprentissage mutuel et la récompense plutôt que sur la domination. Elles sont non seulement plus respectueuses envers les chiens mais plus efficaces pour favoriser un comportement positif et une relation solide entre les humains et les chiens. .

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Vous allez juste lui apprendre de se méfier de vous, vous craindre car du point de vu du chien ces comportements sont signes d'agressions et donc détruire votre relationnel avec votre chien. Ce genre d'idée conduit souvent a des maltraitances et sévices graves qui peut traumatiser un chien à vie.